Parfois, le verre trempé se casse sans cause évidente. Lorsque cela se produit, la rupture peut être causée par plusieurs facteurs : le verre est impacté au même endroit au fil du temps (la rupture peut se produire alors ou ultérieurement en raison de l’accumulation de tension dans une zone particulière), des points de pression à des endroits où il y a des fixations métalliques (comme les vis dans les profilés), la tension continue du verre (assemblage défectueux, lorsque le verre est trop tendu – lorsque les points de fixation ne sont pas coplanaires), si le verre est trop serré dans le cadre, si le bord du verre n’est pas finement fini, s’il reste des débris sur les bords du verre ou si des inclusions de sulfure de nickel sont présentes dans le verre float.
La probabilité de rupture spontanée (dans le cas des inclusions de sulfure de nickel) est de 1 sur 10 000. Ce pourcentage est fortement influencé par l’épaisseur ainsi que la température du verre.
Pour réduire cette probabilité, un test appelé test de résistance thermique peut être effectué. Les ruptures spontanées ne peuvent pas être éliminées, mais en effectuant ce test, la probabilité est réduite de 100 fois, la probabilité de rupture spontanée étant alors de 1 sur 1 000 000.
Le test de résistance thermique est un test dans lequel le verre est chauffé à une température de 400 degrés, maintenu pendant environ 2 à 4 heures, puis refroidi selon une courbe de température calculée et prédéfinie. Si des inclusions de sulfure de nickel sont présentes, le verre se brisera. Tout verre qui réussit le test de résistance thermique est adapté à l’installation.